Réviser le code du travail pour l’adapter aux normes internationales, revaloriser le Smig pour faire face à la cherté de la vie, actualiser la liste des maladies professionnelles pour soulager les travailleurs victimes d’accidents de travail et maladies de travail et redynamiser le dialogue social entre l’Etat, les employeurs et employés. Voilà les actions annoncées cette année par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, pour son département. C’était hier jeudi, à l’occasion des festivités marquant le cinquantenaire de la centrale syndicale de l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire (Ugtci). Pour le ministre d’Etat, cette célébration est l’occasion d’œuvrer ensemble pour le bien-être des travailleurs de Côte d’ivoire, d’où les actions susmentionnées, saluées de fort belle manière par le public.
Le cinquantenaire de l’Ugtci a été marqué par la distinction de cinquante travailleurs membres. A savoir douze dans l’Ordre national et trente-huit dans l’Ordre du Mérite ivoirien. Un chiffre symbolique qui coïncide bien avec les cinquante ans d’existence de la centrale. Au nom des récipiendaires, Mme Guiehoa Mariatou Coulibaly, secrétaire général adjointe, par ailleurs officier dans l’Ordre national, a exprimé sa gratitude au ministre " d’Etat, Moussa Dosso.
La cérémonie de décoration a été précédée d’une conférence de presse animée par le président du Conseil économique et social, Zadi Kessy Marcel sur le thème : «Le syndicalisme au service du développement». L’homme a saisi l’opportunité pour prodiguer des conseils aux syndiqués. Il leur a recommandé entre autres de ne pas faire de politique.
Il faut rappeler que l’Ugtci a été créée le4 août 1962 par l’ex-ministreAmonTanoh Lambert. Il en a été le 1er secrétaire général, puis de 1962 à 1983 Feu Joseph Adjéi Coffie, 1984 à 2005, feu Adîko Niamkey Hyacinthe. Adé Mensah a assuré les rênes de cette centrale de 2005 à 2012. Et depuis 2012, Joseph Ebagnerin en est le 5e secrétaire général.
Pour ce dernier, cinquante ans après, l’Union s’inscrit désormais dans une dynamique de négociation pour le bonheur de ses membres.

MARIE CHANTAL OBINDE